L'alopÉcie chez l'homme

« Perdre ses cheveux revêt une importance différente suivant les individus. Pour certains, cela relève du détail, tandis que pour d'autres, l'alopécie est vécue comme un véritable drame, voire un handicap majeur. Notre rôle n'est pas de porter un jugement mais plutôt de mobiliser notre expérience ainsi que nos connaissances afin d'accompagner les personnes concernées grâce aux moyens mis à notre disposition. »

Dans certains cas, la régulation du système est perturbée et les cheveux se mettent à disparaître plus vite qu'ils ne se renouvellent. Ceci aboutit à la formation de zones de cuir chevelu sur lesquelles la densité des cheveux est moindre ; on parle d'un éclaircissement de la chevelure, bientôt suivi de l'apparition de zones complètement dégarnies.

La chute de cheveux ou calvitie commune porte le nom d'alopécie andro-génétique. Elle évolue parfois jusqu'à ne laisser persister qu'une couronne de cheveux allant d'une oreille à l'autre au niveau de la nuque ; c'est ce que l'on appelle la "couronne hippocratique", car Hippocrate, médecin grec de l'Antiquité et premier des grands médecins de ce monde, présentait ce type d'alopécie.

Cette couronne de cheveux, souvent dense, ne tombe jamais. Les techniques de greffes capillaires sont nées à partir de l'idée d'une redistribution du capital capillaire de manière plus équitable au niveau du cuir chevelu. Après plus de 30 ans d'évolution, elles ont abouti à des procédés sophistiqués de micro-greffes dont les résultats esthétiques, extrêmement satisfaisants, se distinguent largement des tâtonnements des premières années.